A peine arrivé, Guy Roux a déjà le vestiaire lensois à dos. En cause, ses exigences, sa volonté de faire le ménage et ses entraînements pas si exceptionnels que l’on veut bien le croire.
Le Racing club de Lens vit déjà des heures difficiles. Cette saison qui s’annonçait pleine de promesses a démarré par une défaite face à Bordeaux. Et en coulisses, Guy Roux est très fortement critiqué. Le club familial géré par Gervais Martel n’apprécie pas que le stratège de plus de 65 ans veuille changer l’organigramme. Guy Roux aurait émis le souhait de virer plusieurs bénévoles qui travaillent depuis longtemps pour les sangs et or. Des gens qui travaillent au club depuis 30 ans seraient menacés. A Lens, le sport est une histoire de peuple et de ferveur, alors pourquoi licencier les bénévoles qui s’occupent de la sécurité ou de la lessive ?
Autre sujet délicat, l’intrusion de Guy Roux dans la vie personnelle des joueurs. Pour éviter que ses ouailles partent faire la fête, Guy Roux aurait exigé de ses joueurs qu’ils restent au stade jusqu’à minuit et demi après les matchs à domicile. Les joueurs sont conviés à dîner avec leurs épouses après chaque rencontre. Et interdiction de quitter les lieux avant l’heure définie. Le lendeman matin, le décrassage est programmé dès potron minet, à 7 heures tapantes. Histoire d’empêcher les joueurs de faire la fête, le break accordé est très court. Inutile de préciser que les joueurs lensois ne goûtent guère cette méthode.
Enfin, les joueurs seraient pour la plupart déçus par le technicien. Plusieurs s’attendaient à découvrir des méthodes, des approches particulières, mais Guy Roux serait un entraîneur comme un autre. Affaire à suivre…